Quand rien ne manque ni salamandre ni bleu
à l’âme. Pas même un oiseau fou un amour
à portée de doigts, mémoires de meilleurs jours.
Quand rien ne manque ni la mer les voix des vagues
dans lesquelles se glisser comme en un tableau
bleu, mouvant, japonais ? Ni la mort du poète.
Le cœur et le sang pâles dévorent le beau
soleil du premier printemps à la silhouette
si charnue que l’âme s’y noie et divague.
Quand rien ne manque, ne reste que les cieux
La terre et l’herbe les insectes et le sable
Le grand ennui de soi, famélique, ineffable.
©anne jullien
26/02/2021
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