c’est un samedi où l’on apprend
qu’il existe des petits pois serpettes
et que c’est à la nuit que les mots sortent de terre
ainsi les lombrics les vers les têtes d’aïl
la main émerveillée de planter un peu d’avenir, le corps à genoux
les fèves au sourire noir vers le ciel
recouvertes de terre noire un peu lourde
et les autres corps amis retournent et bêchent et sarclent
nous prenons le temps
notre joie est dans cette obéissance
c’est un samedi où l’on apprend
qu’il existe des petits pois serpettes
27/02/2021
©anne jullien
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