Pas besoin de savoir par cœur
père, poème, fleurs, mère, vaches, cochons, opérations, mathématiques
pas besoin de savoir par cœur : je les ai avalés
Fille autant de père et mère que des rues de la ville des poètes fulgurants et des ciels fabriqués de mer et de suie. Le vent et le bleu furent aussi mes parents. La famille n’est pas celle que l’on croit.
Et jamais ne finit de me mettre au monde, à jour
de rajouter de l’infini à quelques fleurs des champs, au rouge écœurant, aux trilles d’oiseaux secrets
famille sans origines sans funestes liens
m’invente de profil en toute inconscience
comme au bord d’un talus
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