Je
ne veut pas, regimbe
adore
le dieu-cheval l’Imperturbable Superbe
le
dieu par les mouches agacé le dieu sagace
alors
Je continue son chemin
vers sa proie-soi-même
les
yeux fermés pas aveugles
comme
une conscience pas morte fatiguée
au-delà
très loin pas joueuse de ce qui là se joue
très
loin devant, gaie la dansante
faisant
du passé table rase une conscience
de
la nuit des temps
poétique
chaman rationnelle
éclate
de rire et de joie et de sève sous le corps aimé dans le corps aimé
par le corps rêvée
une
conscience jaune-soleil éternelle !
déjà
loin d’ici plantes des pieds ici pour le sabbat sylvestre
ce
qui nous enrobe de peur, elle s’en fout s’enrobe de lumières
d’animale connivence végétale
s’en
fout se cabre coule entre l’aimé de nuit
coule
aux confins de cette vie-là
les
sabots corne et cuir et plumes engoulevent coq faisan
toute
la joie animale et volatile liane autour des ombres !
Je
agonise sous le vrombissement des mouches
Une
conscience cabriole !
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