Et
la vie jolie
sous
les pattes des chiens
fulgure
les colibris
les
feuilles feuilles de l’automne
flammes
d’un feu
jaunes
au bout des branches
oranges
flammèches ou triangles
explosent
rousses et de joie
la
lumière à l’intérieur des feuilles de l’automne
malgré
le plomb des nuages d’orage et l’orage de plomb malgré les
nuages
fulgure les colibris
****
Nous ne savons pas de quoi
nous sommes causes
tu m’apprends la bonté
manifeste et le geste juste
j’ai peur de ne plus
un nid de frelons asiatiques
pendu aux branches d’un arbre
la poésie s’est détachée
de moi
je ne sais pas encore si
allégée ou blessée je suis
en douceur
avec audace
entrer dans la pauvreté de
l’âme
était-ce elle
touchée par la grâce du soir
et le soleil
la génisse pie noire qui
étincelle ?
c’est bizarre la ville la
nuit sous lit de pluie
noyée de lumières
artificielles et d’objets artefacts gens et bruits
c’est bizarre l’étrangeté
et comme déjà tu me manques
la danse heureusement me place
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