à l’aplomb du lundi
nous mangions des airelles
le mercredi, un chat sauvage
nous effrayait encore
à main levée, je dirais
qu’il n’y eut pas de mardi
la lune, le jeudi,
nous confia son désarroi
vendredi, nous ne savions
à qui confier ce destin
je craignis le samedi
l’heure de notre mort
qui n’eut lieu et force
qu’un dimanche prochain
©anne jullien
24/07/2021
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