j’ai peur et faim
de violences et de vents –
gorgée de bleus et d’horizons
je crains la guerre de mémoire d’homme –
je vois mourir les vagues
d’ennui lointain et ma mère –
ne reste qu’en songes
des passages friables
entre les roseaux froufroutant
et les chants d’invisibles –
à tue-tête j’émerge d’un sentier de gravillons
aussi vaine qu’un galet millénaire ---
©anne jullien
24/07/2021
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