Parfois
vivre me confonde
et
les fleurs mauves à si belles
de
velours fanent et fondent
d’amours
mortes et funèbres
funèbres
chants eaux noires
en
tristesse en partage en gravier
et
comme les glaciers fondent
aspirent
aux lèvres aspirent
aux
chants déconvenus les rêves
le
corps ondule embarqué de musiques
frappées
au milieu de nos jours mortes
parfois
vivre me confonde
et
morte me morfonde
en
vouloir dans la rivière se confondre
jusqu’à
la mer là-bas la mer parvenir
noyée
brassée mer et nuit
rejointe
par l’immense inertie du sens
effleurée
en prière en barque en silence
le
cri vers dieu de chaque âme éperdue
Parfois
vivre me confonde
©
anne jullien
~
20 Janvier 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire