à
lire/dire en écoutant « In the Mood for Love » de
Shigeru Umebayashi) – répéter dans ordre et désordre comme on le
veut les vers à l’instinct/oreille
sous
les arbres de marbre je demeure
tristesse
saturée d’ongles
coquillages
par la mer
lavés
nombre de voyages nombre de noyés
nombre
de voyages nombre de noyés
tristesse
saturée d’ongles
sous
les arbres les odeurs branches craquées
les
oiseaux passent et froufroutent les airs
sous
les arbres de marbre je demeure
par
les mains fantômes caressée légères mortes les mains
spectrales
et volatiles
sous
les arbres
les
arbres
tout
passe et finit sous nos doigts la mer
s’efface
et je pleure
valsons
amoureux finissants funambules
les
violons les violons et les cordes
par
quoi nous tenons
mon
homme et amoureux
deux
et solitaires
sous
les arbres de marbre je demeure
oh
la tristesse et quelle douceur elle a !
oh
la valse balsamique et quelle douleur elle a !
recommencent
les pizzicatis redondance où marcher légers légers sur un fil
silences
des
violons cordes au cœur je pense à toi père et pleure d’amour
loin faciles les amours de loin
alors
tristesse descendante à proximité des joies
on
tourne tourbillonne
au
faîte de l’aiguille que le ciel était bienveillant hier au soir !
géométrique
et celte et le vent en-dessous et le calme et la spirale qui nous
porte
sous
les arbres de marbre je demeure
sous
les arbres
de
marbre
je
demeure
comme
une respiration qui s’arrête
suspend
son erre
grave
et belle tout est beauté tout est donné
amours
absurdes et statistiques
chances
iniques les jours fous d’émotions
et
toujours cette marche qui manque et la reprise
on
avance encore
dansant
légers légers vers nos disparitions
chaque
nous en partance
chaque
nous vers nos disparitions
c’est
toujours une dernière fois
toujours
une ultime fois
alors
on danse
tristes
et légers
tristes
et légers
notre
lot
chance
et douleur
joie
triste des amours
sous
les arbres de marbre je demeure
sous
les ciels
et
le vent
la
paix d’un monde
en
partance
ici
oh
la tristesse et quelle douceur elle a !
valse
balsamique et quelle douleur elle a !
cordes
frottées pas sur le sable
oh !
pour quels bonheurs suis-je née ?
oh !
pour quels bonheurs suis-je née !
11-26
août 2018
à
danser
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