Avril-Mai-juin
2017
Le
cheval est blanc comme la grenouille est verte
allant
vers le soleil
elle
allait vers la fin
vers
la beauté
elle
allait vers la mort
les
rats de sable derrière les rochers
le
blaireau fourrure morte comme chat
dans
le fossé allant vers le soleil
par-dessus
la mer aztèque
quand
le ciel prend feu
je
plonge verticale les pieds premiers
vers
les sources brûlantes
Locquirec
floraison
blanche et mirobolante
des
prunelliers
il
y a la vie
il
y a la mort
il
y a le cheval blanc
il
y a le coquillage
il
y a
ce
que l’on ne sait pas encore
il
y a l’âge
il
y a les chemins
il
y a la vie
il
y a la mort
il
y a
ce
que l’on ne sait pas encore
***
je
m’en vais en voyage
dans
une grange
là
où la paille est rêche
n’y
a pas sa place le rêve
seul
l’impact
du
réel de la pierre
des
météores
***
les
mots à la place du geste
la
poésie à la place du sexe
Juillet
2017
le
cœur est un muscle
alors
l’amour
*************
Subsistera
le testament du crocodile, nos larmes --
Au
chant du loup personne pour s’alarmer au loin --
Personne
ayant
perdu tout droit de regard
sur
la vie d’enfants mis en pâture
tout
droit de parole
Subsistera
le vol d’un balbuzard
au
loin
Août
2017
Il
dit
il
ment
il
dit vrai que l’ermite n’entend rien
trop
plein de questions
que
salomon reçoit tout n’ayant demandé que sagesse
le
reste tout le reste donné de surcroît
il
dit
ce
qui me tente m’attire m’aimante
il
dit clair et dénoue
je
renoue
il
dit
il
ment
je
le crois
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