La mer est dans le ciel ! la mer est dans le ciel !
et les étangs ! les plages de sable !
le lac Baïkal ! est dans le ciel
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des faisceaux de lumière obliques et pacifiques
illuminent en fusant nos îles atlantiques
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mais sans la douleur
pourrions-nous danser sans la douleur
avons-nous nécessité de la douleur
pour danser
cette musique qui vient de la douleur
oh quel bonheur
oh quel amalgame et quelle paradoxale
vie
saurions-nous danser sans la douleur saurions-nous
alors créons-nous notre douleur
pour aimer danser danser aimer
créons-nous notre douleur
pour la vie l'amalgame
notre perte
oh quelle amère beauté
quelle amère !
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que se passe-t-il quand une voix passe
et moi sous la voix enveloppée sous linceul beau légèreté de fantôme
aérien velouté une espèce de mort en déroute
désir contre toute attente laisser la voix se permettre de
rendre sa liberté à la peau ouverte
remonter le temps voguer flâner entre terre et ciel
juste un peu là entre
comme la voix, entre
une mémoire bercée ou le voyage
d'un corps limpide entre ciel et terre
tout entier dans ses mains ?
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les îles ont levé l'ancre
la poésie ne fait plus son office
on a beau inventer que les morts
sont vivants, aucun signe aucun fanal
n'éclaire la mer
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