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mercredi 7 décembre 2016

novembre 2016



La mer est dans le ciel ! la mer est dans le ciel !

et les étangs ! les plages de sable !

le lac Baïkal ! est dans le ciel


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des faisceaux de lumière obliques et pacifiques

illuminent en fusant nos îles atlantiques


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mais sans la douleur

pourrions-nous danser sans la douleur

avons-nous nécessité de la douleur

pour danser

cette musique qui vient de la douleur

oh quel bonheur

oh quel amalgame et quelle paradoxale

vie

saurions-nous danser sans la douleur saurions-nous

alors créons-nous notre douleur

pour aimer danser danser aimer

créons-nous notre douleur

pour la vie l'amalgame

notre perte

oh quelle amère beauté

quelle amère !



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que se passe-t-il quand une voix passe

et moi sous la voix enveloppée sous linceul beau légèreté de fantôme

aérien velouté une espèce de mort en déroute

désir contre toute attente laisser la voix se permettre de

rendre sa liberté à la peau ouverte

remonter le temps voguer flâner entre terre et ciel

juste un peu là entre

comme la voix, entre

une mémoire bercée ou le voyage

d'un corps limpide entre ciel et terre

tout entier dans ses mains ?


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les îles ont levé l'ancre

la poésie ne fait plus son office

on a beau inventer que les morts

sont vivants, aucun signe aucun fanal

n'éclaire la mer

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