Aujourd'hui fatigue
des morts en pièces
par-dessus les bateaux
et de la poésie et des
morceaux culturels
et de tout le vrac en
majesté
qu'il faut défendre à bras
le corps
moi mes bras fatiguent
jusque dans ma pensée
je divague en solitaire pour
ne pas exploser
cervelle et sang mêlés
quelque chose de bien
dégoûtant
si dégoûtant que difficile
à écrire
on n'ose imaginer le
suggérer c'est déjà trop
en réalité c'est ici le
poème foutraque de la honte
et la question des
promeneuses solitaires : à quoi bon mais enfin à quoi bon
on en est là à pousser nos
petits cris sans faire grand chose de nos voix
j'oublie les héros et les
héroïnes les vivants très vivaces modèles
mais pour moi comme des
dieux inatteignables on n'est pas fabriqué dans les mêmes moules
moi en plâtre
par exemple donc pas le bon
modèle pour ce monde taillé pour la furie et la gloire
j'agite mes cheveux sous mes
pensées en lotus
j'attends sans attendre j'ai
bien raison car rien ne se passe rien ne casse rien ne se révèle
ne s'illumine c'est plutôt
pieds et poings liés, encalminés dans la vase du fond d'un aber
26
mai 2015
..malgré tout, et tout le reste, vos mots voyagent jusqu'à nous
RépondreSupprimermerci
j'adore j'adore !
RépondreSupprimermais c'est terrible...
mais j'adore.
merci merci oui c'est terrible mais merci merci
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