Faux sonnet
des amis, du vin les carrés oranges sous les toits de nuit
la pluie douce et continue grise mine et les phares qui scintillent.
musique au cœur je marche sous la lune, maman est morte
la tristesse et l’ennui m’ont prise en charge ; tout va bien.
nouvelle année chacun son jour et le seuil des portes
nouvelle année pour les deuils de qui se souvient
et puis ! arabes promesses et calligraphies
sous les ailes des oiseaux de mer et de jardins bleus
j’écris au son d’accordéons gitans blafards sévillans, je
promène une âme en joie sous un corps lourd de vies.
Nouvelle année pour nous, chanceux du hasard
nouvelle année sans remords et sans gloire
la mort nous attend et nous guette indifférente
chaque coin de rue est un traquenard les lits les rêves
ma collection de souvenirs d’odeurs et de voyages
réchauffe mon cœur et mon esprit - et mon cœur brave
la nouvelle année aux heures si véhémentes.
Tout va bien. La vie travaille en sourdine à nos pertes.
Faux haïku
La nuit matérielle
esquisse des nuages en dentelle
la demie-lune en soie
éclaire mes pas
Diwall - caution - attenzione
RépondreSupprimerMise bas d’un poème non programmé, mais attendu
Awen est de retour.
Anne Jullien présente ses voeux
Nichée au creux des heurs et malheurs du quotidien
C’est explicite nos neurones ne vont pas cramer
Ça balance au poil
Laissons-nous porter