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lundi 4 mai 2015

Les chevaux


Pris de désir les chevaux épris de désir
marteaux sur la terre
ils galopent entends !

même ensemble
de froid et de regrets
je tremble

puis vint le soir
le soir de pleine lune
de lune et de ténèbres
et les navires sombrent
ils sombrent dans le noir
des plus beaux jours
les jours de désamour

vivre est mystérieux
les cœurs vont et viennent
et le sang dans les veines
les choses sous nos yeux
voguent et bougent à peine
là-haut sur le clocher
on voudrait ne pas trébucher
et le sang dans les veines
sonne sonne les cloches

Pris de désir les chevaux épris de désir
marteaux sur la terre
galopent ils s'envolent, entends !

nous irons voir le fleuve
le fleuve qui s'emporte
les péniches qui transportent
les cargaisons inutiles, et les écluses
sur le fleuve allemand
nous irons voir le fleuve
le fleuve qui chavire
les vivaces et les passagers
les eaux et les bateaux
le grand fleuve allemand
il s'éloigne il s'éloigne


Pris de désir les chevaux épris de désir
marteaux sur la terre
ils galopent  ! viens !


mars-avril 2015

2 commentaires:

  1. Je sais que là ce n'est pas une chanson, mais moi, ça me fait penser à du Manset.
    J'aime !!

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  2. J'ai dû battre le record de vitesse de commentaire sur ce blog, là, non ?

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